Notre commune possède un grand nombre de lavoirs, fontaines et bassins :
Les Salvis : un lavoir et un abreuvoir:
Construit par Achille Delpech dans les années 1950, ce lavoir, moins moderne que celui des Batignès car il ne disposait que d’un seul bac de lavage et un de rinçage, permettait aux habitants du quartier de laver le linge avant la venue de la machine à laver.
Cet abreuvoir a été utilisé jusque dans les années 1990 pour permettre aux vaches de s’alimenter en eau.
Actuellement, cet abreuvoir ne joue plus le rôle que de « fontaine » en donnant aux habitants du secteur une eau fraîche, bien agréable en période chaude.
Les Batignès : un puits, un lavoir :
Utilisé jusque dans les années 60, avant la mise en place de l’eau courante dans le village, il fonctionnait à l’aide d’une pompe manuelle, similaire à celle qui est en place aujourd’hui.
Ce lavoir, le plus moderne du village est construit en ciment afin de mieux résister aux lessives « modernes ».
Trois bassins de lavage et autant de rinçage, c’est le début du travail à la chaîne dans ce quartier très peuplé des Martys.
Co de Ruffel : un lavoir au sol :
C’est dans ce lavoir que les femmes lavaient leur linge à la main, à même le sol, en utilisant l’eau du ruisseau qui prend sa source à hauteur de l’impasse du Fenadou et qui se déverse dans la Dure.
Les Bourbouls Ouest : un lavoir :
Laissé à l’abandon, ce lavoir qui n’avait que très peu d’activité du fait de son emplacement, a vu la végétation reprendre ses droits.
Un programme de réhabilitation est en étude.
Les Bourbouls Est : un lavoir, un abreuvoir :
Le « bourboul » n’est rien d’autre qu’un petit ruisseau dont le captage a permis ici d’avoir en série un abreuvoir pour les bêtes puis un lavoir pour la lessive du linge.
La Piale : une fontaine, un lavoir :
La légende "Valérienne" raconte que ce nom a été donné à cet endroit si particulier, fontaine et lavoir associés, car les personnes utilisant ce lieu étaient si nombreuses que leurs discussions raisonnaient comme la « piaille » des oiseaux.
Le Verdoulet : une fontaine :
Le mot « verdoulet » se retrouve dans des textes en patois pour exprimer « le verdier », c'est-à-dire le pinson. Ces derniers avaient-ils envahi le lieu ?
Aujourd’hui, cette fontaine permet aux habitants du secteur de profiter d’une eau fraîche naturelle toute l’année.
Un circuit de randonnée sur ces points d'eau est à l'étude et sera proposé prochainement.